Une autre façon d’investir en SCPI : souscrire à travers une assurance-vie. Cette stratégie est d’ailleurs particulièrement intéressante pour ceux qui souhaitent épargner au moyen de l’immobilier ! De plus, il s’agit d’une combinaison gagnante qui leur permet de bénéficier de nombreux avantages comparés à ceux issus de la souscription en direct.
Les SCPI dans les supports en unités de compte
Avant d’aller plus loin, expliquons le fonctionnement de la SCPI dans l’assurance-vie. Les fonds en euros étant de moins en moins rémunérateurs, les assureurs ont décidé d’innover et d’intégrer des produits plus dynamiques dans leurs supports. Cela en les diversifiant, ce qui a donné naissance aux contrats dits « multisupports ». Les contrats monosupports, c’est-à-dire uniquement basés sur les fonds en euros existent toujours, permettant aux épargnants de choisir l’option qui lui convient par rapport à son profil de risque (prudent, équilibré ou dynamique).
Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) font partie des supports générant de hauts rendements. Il en est de même pour les OPCI (organismes de placement collectif immobilier) et des SCI (sociétés civiles immobilières) ou encore des SIIC (sociétés d’investissement immobilier cotées). Ce sont les supports adossés à la pierre, et on les identifie comme étant les unités de comptes immobilières. À ces dernières s’ajoutent les unités de compte mobilières. En effet, les assureurs exploitent aussi d’autres classes d’actifs, tels que ceux en bourse (actions et obligations) ainsi que des parts de placements collectifs comme les SICAV, les fonds communs et les OPC.
Rappel sur les SCPI en quelques lignes
C’est un spécialiste en asset management extérieur à la compagnie d’assurance qui gère les SCPI – tout comme les autres actifs composant l’enveloppe des unités de compte, comme susmentionné. Ces spécialistes exploitent de l’immobilier, ou plutôt un ensemble d’immeubles diversifiés destinés à générer des loyers. Le grand public et les professionnels souscrivent alors à des parts de SCPI, leur permettant d’empocher des loyers. Ces derniers sont calculés à partir de la somme qu’ils ont investie.
Les assureurs souscrivent aux SCPI
Dans le cas des SCPI dans l’assurance-vie, ce sont les assureurs qui y souscrivent dans un premier temps, en sélectionnant les meilleures d’entre elles. Il s’agit des SCPI de rendement ayant comme sous-jacent l’immobilier professionnel, et celles-ci sont à nouveau proposées aux épargnants. À ce moment-là, les dividendes sont alors reversés immédiatement dans l’épargne pour être fructifiés. En d’autres termes, ceux-ci ne peuvent être directement utilisés, le but étant de les considérer comme étant des primes de versements alimentant régulièrement l’assurance-vie afin de profiter des meilleurs fruits, à terme.
Les avantages de la SCPI en assurance-vie
Outre le point fort que nous venons de mentionner (épargner efficacement au moyen des dividendes), d’autres avantages viennent s’y ajouter. Par exemple, au lieu d’être imposés, ces dividendes seront plutôt déduits des impôts du souscripteur. Les SCPI souscrites au sein d’une assurance-vie permettent donc de défiscaliser.
La durée du report de jouissance est aussi raccourcie. Elle est généralement d’un mois seulement, contre 2 à 5 mois dans le cas d’un investissement classique en direct. Ce report ou délai de jouissance correspond à la période pendant laquelle l’investisseur est privé de dividendes et elle s’applique au moment de la souscription. Elle équivaut en quelque sorte à la période de carence en loyers supportée par la société de gestion après acquisition des immeubles, et ladite carence est répercutée sur tous les investisseurs.
Le prix de la part est révisé à la baisse par les assureurs. De plus, pas de nombre minimal exigé en ce qui concerne la souscription, c’est-à-dire que l’épargnant est libre de son choix en fonction de sa propre stratégie.