Payez moins d’impôt cette année en investissant dans l’immobilier défiscalisant ! La loi Pinel, qui est un dispositif mis en place depuis fin 2014, a été prolongé jusqu’en 2024. Toujours est-il qu’il faut savoir bien choisir sa ville pour tabler sur un rendement certain, l’emplacement étant la clé principale du succès de l’investissement.
L’importance de se renseigner sur le zonage
Tout d’abord, notons qu’un zonage précis a été tracé par le ministère de la Cohésion des territoires et que celui-ci est à prendre en compte depuis le lancement de la loi Pinel. Cependant, des changements s’opèrent presque chaque année. Par exemple, l’évolution de ce tracé, en rapport avec l’extension urbaine, la mobilité démographique, l’augmentation du nombre d’habitants pour chaque commune. Certaines mutations sont aussi enregistrées en ce qui concerne l’appartenance de certaines villes en termes de zonage. Exemple : d’anciennes communes en zone B2 migrent vers la zone B1, d’autres de la zone B1 vers la zone A, etc. C’est ainsi que plusieurs d’entre elles, non éligibles au dispositif, deviennent désormais éligibles. Ainsi, il est important de toujours se rafraîchir quant à ces évolutions.
Les villes Pinel : avantages et pièges
Certains spécialistes de l’immobilier tels que les promoteurs se focalisent particulièrement sur des villes qu’ils jugent les plus rentables. Celles-ci sont ainsi prises à l’assaut et dans le cadre de la réalisation par les promoteurs du montage de nombreux programmes. D’où la sortie de terre d’immeubles neufs presque dans chacune d’elles, afin de satisfaire la demande locative toujours présente.
Vu de cet angle, il est important de savoir analyser la réelle attractivité de ces villes compte tenu de l’existence de ces nouvelles constructions, de même que la profondeur du marché. Est-il en effet toujours intéressant d’y investir, avec cette offre qui s’équilibre avec la demande ?
De plus, si vous comptez y faire construire vous-même, il devient de plus en plus difficile de trouver les meilleures opportunités (centre-ville, proximité de toutes les commodités et des réseaux de transport en commun). Il faudrait en effet se tourner vers les nouveaux quartiers – tout aussi attractifs, étant des quartiers verts ou écoquartiers pour la plupart – et qui répondent aux multiples critères requis dans le but de bien ficeler le bail locatif pendant toute la durée de l’engagement imposée par la loi.
Les villes les moins rentables : attention aux plafonds de loyer
Certaines villes, à l’inverse, se révèlent moins rentables en raison des plafonds de loyer fixés par décret. Le propriétaire bailleur en effet doit se conformer à un certain montant en ce qui concerne le loyer appliqué aux locataires et ce, en fonction de la ville choisie. Rappelons que le plafond par mètre carré est le suivant : 17.55 euros en zone A Bis, 13.04 euros en zone A et 10.51 euros en zone B1. Le dispositif perd alors de son attrait dans les villes où les loyers moyens sont inférieurs au plafond Pinel.
Comment bien choisir la ville pour investir ?
En bref, plusieurs critères sont à prendre en compte pour le choix de la ville. Ne pas oublier non plus qu’il est important de réaliser l’acquisition du logement près de chez vous, puisque vous serez amené à y réaliser des suivis se rapportant à la gestion locative dans son ensemble. Vous pouvez demander l’accompagnement d’un spécialiste pour vous aider à faire le meilleur choix, par exemple le conseiller en gestion de patrimoine : celui-ci ne considèrera pas seulement ce paramètre mais aussi votre situation fiscale ainsi que vos objectifs à terme. C’est-à-dire : revente de l’immeuble, maintien de la mise en location, transmission aux héritiers, occupation en tant que résidence principale, extension et travaux d’agrandissement, etc.